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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 17:33

De passage à Kigali en 2015, j'avais eu une grosse envie d'aller rendre visite aux gorilles de montagne... mais ça ne s'improvise pas! De retour à la maison, je suis vite allé relire Le gorille à bonne mine, histoire de Spirou et Fantasio. Et puis quand un nouveau rendez-vous à Kigali s'est profilé quelques mois plus tard, j'ai pris les choses plus sérieusement.

Suivez moi pour trois jours bien chargés, détails pratiques en fin d'article.

Kigali, mémorial du génocide et cartes
Kigali, mémorial du génocide et cartes
Kigali, mémorial du génocide et cartes

Kigali, mémorial du génocide et cartes

Kigali

17 juin 2016, enfin le départ! Pas évident: accumulation de travaux tous plus urgents les uns que les autres, mais avec l'aide des collègues on y arrive quand-même... et puis en fin de compte il ne s'agit que d'un weekend allongé d'un jour, ajouté avant cette mission à Kigali!

L'affaire s'était emmanchée en avril, alors que fin juin était déjà peint en rouge sur la planif: une réunion de comité à Kigali. Mes envies de 2015 se réveillent, cette fois je me documente et discute avec plusieurs agences, puis avec Rwanda Gorilla (basé contre toute attente à Kampala...). Affaire conclue.

Départ le 17 juin et voyage sans encombres donc, par Turkish Airlines, ses spécialités aux aubergines et l'ambiance de mille et une nuits de la zone transit d'Istanbul. A l'arrivée à Kigali, de nouveau cette impression: on est vraiment en Afrique? L'avion est à l'heure, tout fonctionne, propre en ordre comme en Suisse (qui, il est vrai, est le Rwanda de l'Europe!), en plus c'est le même fuseau horaire. Immigration rapide, livraison express de mon bagage, douane fonctionnelle et me voilà dans le hall d'arrivée, William est là et me pose 10 minutes plus tard au Flame Tree Village pour un bon dodo.

Le matin est un peu court pour profiter de cette chambre magnifique avec son petit jardin fleuri; un bon déjeuner de fruits (les petites bananes acidulées, les prunes "tree tomatoes", les (miam) mangues et les (miam miam) ananas juste mûrs...), et William est de nouveau là. Départ pour le Nord, avec l'arrêt de rigueur au mémorial du génocide.

J'étais un peu perplexe de voir que toutes les agences mettaient cette visite en figure imposée, mais bon, il s'est passé ici des choses terribles il y a 22 ans. C'est sobre, digne, l'émotion prend à la gorge sur des phrases de témoignages. Le plus extraordinaire est que le pays ait surmonté cette horreur et donné un grand coup de gomme sur la folie raciste.

En route de Kigali à Musanze, soirée à Kinigi
En route de Kigali à Musanze, soirée à Kinigi
En route de Kigali à Musanze, soirée à Kinigi

En route de Kigali à Musanze, soirée à Kinigi

Route vers le Nord

En sortant du mémorial, la traversée de la gare routière rappelle qu'on est en Afrique: un peu d'entropie, le pays n'est pas totalement aseptisé.

La route part au nord-est par les collines. Le moindre mètre carré est cultivé, les villages sont coquets le long d'une belle route à ouvrage moellonnés, construite m'assure William par les Chinois venus dans les années soixante, juste après l'indépendance, propager l'amitié entre les peuples. Toujours est il que cette route est en parfait état, pas comme les horreurs que les Chinois construisent maintenant ailleurs...

Arrêt à une halte de bus pour un jus d'ananas frais, juste parfait.

La route continue, tranquille d'une colline à l'autre, vitesse limitée à 60 km/h, 40 dans les villages.

Musanze

On arrive à Musanze (ex Ruhengeri), ville propre en ordre avec beaucoup d'enseignes en français, langue très discrète à Kigali, mais on ne s'arrête pas; on passe Kinigi et un tout petit peu plus loin on s'enfile dans une petite forêt de bambous, on est arrivés au Le Bambou gorilla lodge, beau bâtiment principal organisé en coins salons cheminées, et cases éparpillées dans la forêt. Ezra le patron me souhaite la bienvenue.

Les volcans sont dans la brume et une petite pluie là-dessous, il fait cru et humide. J'étale les urgences par e-mail au coin du feu, la session whatsapp remplace les cartes postales. Les touristes arrivent, conversation légère, tout ça nous amène à 18h pour un petit spectacle de danse des écoliers du village, puis une session vidéo avec un documentaire sympa sur Titus roi des gorilles et barbecue servi près de la cheminée. Ezra me fait allumer un feu dans la cheminée de ma chambre pour finir la soirée, et après une douche chaude quel bonheur de me glisser dans un grand lit préparé avec une bouillotte!

Départ pour le rendez-vous avec les gorilles
Départ pour le rendez-vous avec les gorilles
Départ pour le rendez-vous avec les gorilles
Départ pour le rendez-vous avec les gorilles
Départ pour le rendez-vous avec les gorilles

Départ pour le rendez-vous avec les gorilles

Visite aux gorilles de montagne

19 juin, déjeuner matinal et départ pour les bureaux du parc national à Kinigi. Il y a le choix entre les parcours courts, moyens et longs. Je prends moyen; pas la peine de s'éreinter avant la montée au Mont Bisoke prévue demain. William va s'occuper des inscriptions. Une heure plus tard, ça se met en route, Bosco le ranger rassemble son groupe de 8 personnes, nous oriente sur la famille Amahoro qu'on va aller visiter et nous voilà partis.

Un bout de route, puis de piste, puis de massage lombaire plus loin, c'est le parking de Kwamukecuru et on part à pied à travers les champs de patates et de pyrèthre, petit chrysanthème utilisé pour faire de l'insecticide.

A la lisière de la forêt, il y a un petit pâturage et tout un système de murs pour empêcher les paysans de grignoter la forêt, et de fossé pour empêcher les buffles de venir ravager les cultures. Anthony le garde nous attend. Encore un briefing sécurité et on entre dans la forêt. Le sentier est bon, pas trop boueux, pas trop pentu, mais il faut surveiller ses mains: il y a des orties géantes, qui piquent même à travers le pantalon. On avance comme ça une bonne heure. Depuis les clairières, la vue est bien dégagée vers le Mont Bisoke au-dessus. On est tout près de la frontière Congolaise. Les pisteurs qui suivent la famille Amahoro nous guident par radio. On passe un petit col, on redescend et tout d'un coup un des pisteurs est là. Arrêt, on pose les sacs, on boit (absolument interdit de boire ou manger devant les gorilles!), on met les vestes et les gants, un dernier briefing sur la distance de sécurité 7 m, sur l'attitude de soumission à adopter en cas de contact rapproché et c'est parti...

A partir de là, il n'y a plus beaucoup de sentier. On passe tant bien que mal dans les plantes qui piquent, c'est pour ça qu'il faut mettre la veste et les gants. Soudain Bosco nous prévient, tout le monde à terre et attitude de soumission. Le mâle qui monte la garde est juste à côté de nous.

La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro
La famille Amahoro

La famille Amahoro

Gorilles de montagne - la famille Amahoro

C'est Gahinga, l'adjoint du chef Ubumwe. En fait on l'a passé sans le voir, il est derrière nous. Lui ne nous a pas raté mais il nous ignore soigneusement, puis il part vers nous à quatre pattes et dépasse tranquillement la file comme s'il n'était pas au courant de la distance de sécurité, nous fait admirer le gris distingué de son dos. Ouf! C'est un mangeur de salade, mais qui pèse 200 kg, a des grandes dents pointues et un physique... de gorille. Mieux vaut qu'il ne se fâche pas.

Mais se fâcher n'est pas dans les habitudes de la famille Amahoro. Amahoro veut dire paix en kinyarwanda, et le chef Ubumwe a justement la réputation d'être spécialement paisible. Ca lui joue des tours, il perd régulièrement ses dames les plus ninjas, enjôlées par des mâles plus entreprenants. Du reste, on ne verra pas Ubumwe. Lui nous aura sûrement vus, décidé que ce n'était pas la peine de se déranger pour les huit touristes de Bosco, et poursuivi sa méditation sereine.

En descendant encore dans le talus, on tombe sur une mère avec son bébé. C'est l'heure du dîner, elle cueille des grosses plantes, enlève les parties piquantes et croque les tiges. Le bébé joue tranquillement à côté. Il ne mange pas encore de salade, il n'est pas encore sevré. On reste là un bon moment. Autour dans les fourrés on voit une partie de la famille, avec les jeunes qui jouent, grimpent aux arbres et font semblant de se bagarrer. La maman, qui nous évitait du regard au début, se met en confiance, plonge ses yeux bruns dans les nôtres. Et puis, sans prévenir, elle est tellement en confiance qu'elle vient droit sur nous, remonte la file en nous poussant de côté, avec son bébé qui trotte derrière. Une grosse envie de caresser la boule de poils au passage, mais non, c'est totalement interdit, et puis la maman a beau ne pas avoir de crête et ne peser à vue de nez qu'une centaine de kilos, il vaut mieux ne pas risquer de l'indisposer.

Ensuite on se disperse un peu, chaque touriste soigneusement encadré quand-même, on patauge dans le talus de verdure. Gahinga le grand mâle est revenu, il est juste à côté à mâcher sa salade. Il y a une autre maman avec un enfant plus âgé, plus remuant.

Bosco a l'œil sur sa montre. Une heure pile après la première rencontre, il commande le repli, on se retire, mais en dégageant je me retrouve les yeux dans les yeux avec Gahinga. Un ou deux derniers jolis portraits et nous voilà partis.

Ouf! il faut maintenant remonter dans le talus, puis sur le sentier raide jusqu'aux sacs à dos pour enlever le ciré (trempé dessous) , puis jusqu'à la clairière après le col (retour sur territoire Rwandais selon Google Earth...) pour un pique-nique bienvenu! Ezra m'a fait préparer une barquette de fruits, c'est juste parfait. Ensuite c'est le retour tranquille par la forêt puis par les champs jusqu'à Kwamukecuru, les au-revoir, William m'attend et me ramène au Bambou.

Community walk
Community walk

Community walk

Ecotourisme à Kinigi

On avait prévu une promenade aux lacs de Ruhondo et Durera mais il est déjà 15h, ça ne jouera pas. William ajuste le programme, une petite pause et voilà Jean qui m'emmène pour un "community walk", découverte à pied du village à côté de l'hôtel. Ce n'est pas trop ambitieux physiquement et je n'ai pas trop envie de me prendre la tête. Jean est sympa, détendu, bavardage agréable, je me dis que tiens, je n'ai pas encore goûté la bière de bananes, il répond que ça tombe bien, il y a justement une société à Musanze qui vient de commencer à en produire, on s'enfile dans la gargote du village pour une dégustation - pas mauvais du tout, la Musanze New Vision - et on en sort tout guillerets. Le Rwanda porte fièrement sa réputation de Suisse de l'Afrique. En tout cas avec les champs en terrasses et ce petit produit du terroir, il y a un air de Lavaux ici. Encore un bout de promenade dans les champs et c'est le retour au Bambou, presque vide ce soir, essai de conversation avec l'autre touriste, une Japonaise pas très loquace, plus de succès avec son guide qui ne demande qu'à refaire le monde, puis fin de soirée au coin du feu dans ma chambre et un bon dodo avec rêves de gorilles.

Au mont Bisoke
Au mont Bisoke
Au mont Bisoke
Au mont Bisoke
Au mont Bisoke
Au mont Bisoke
Au mont Bisoke

Au mont Bisoke

Montée au Mont Bisoke

Lundi 20 juin, nous voilà de nouveau partis pour les bureaux du parc national à 6h30, destination le Mont Bisoke cette fois. De nouveau une tasse de thé, les danseurs et la formation du groupe par Emma le guide. Je me retrouve avec 3 Australiens, 2 jeunes Allemandes, 7 jeunes Américains et leur accompagnateur. Un peu le troupeau comparé à hier. Emma est comme ça, ou bien il est un peu pincé de ne pas aller voir les gorilles? En tout cas, il a un air plutôt réservé et distant. Bon, on est partis pour le bout de route + piste + massage lombaire jusqu'à Kwamukecuru.

Cette fois ci je suis nettement le plus vieux du groupe, et puis ce n'est pas rien de monter à 3700 m sans trop d'entraînement. J'engage un porteur, François, gentil garçon, je ne le regretterai pas une minute. On est partis.

En première mi-temps, on monte à travers champs. A la lisière de la forêt et limite du parc, on ne trouve pas seulement l'aide-ranger mais aussi 6 militaires avec kalaches. Officiellement, ils sont là pour escorter les touristes qui voudraient renoncer avant le sommet. On continue à monter en biais dans une forêt bien plaisante jusqu'à une halte à 3000 m. Ca fait joliment l'équivalent de la montée à la Tour de Gourze derrière chez moi, en dénivelée comme en pente. Mais là, Emma annonce que c'est maintenant qu'on va commencer à monter... Et ça monte! Le sentier est raide et boueux, il faut grimper là dedans en s'accrochant où on peut, notamment à la main de François, manifestement ça fait partie du service, pas seulement porter le sac mais aussi tirer le client. Mais comment est-ce qu'on fera pour redescendre? C'est le toboggan de boue...

La végétation change peu à peu. Les lobelias commençaient juste au-dessus de la lisière. Dans la forêt de brume, voici les bruyères géantes avec leurs écharpes de lichens, puis les séneçons géants. Emma s'arrête de temps en temps pour s'assurer que tout le monde suit. Avec le peloton de tête, j'apprécie la pause et la gorgée d'eau. Le peloton de queue est privé de pause: dès qu'il arrive, on repart... Un peu cruel.

Nouveau changement de végétation à la limite supérieure de la forêt, mais on n'est pas encore arrivés: le talus est raide dans le pré avec brume et buissons.

Mont Bisoke, le bord du cratère, 3'711 m
Mont Bisoke, le bord du cratère, 3'711 m
Mont Bisoke, le bord du cratère, 3'711 m
Mont Bisoke, le bord du cratère, 3'711 m
Mont Bisoke, le bord du cratère, 3'711 m
Mont Bisoke, le bord du cratère, 3'711 m

Mont Bisoke, le bord du cratère, 3'711 m

Cratère du Mont Bisoke

Un panneau, quelques bancs, voici le bord du cratère et la lac là dans le creux. Le panneau dit qu'il est interdit de se baigner. Je crois bien: un beau tourbillon en surface suggère ce qui pourrait arriver aux baigneurs imprudents. Le groupe arrive petit à petit. Une des Australiennes a abandonné, les deux jeunes Allemandes arrivent un bon moment après, en tirant la langue.

Le bord du cratère n'est pas le sommet. Le sommet est en RDC. Ca ne doit pas être bien compliqué d'y arriver et j'ai le visa, mais je ne fais pas le malin et profit plutôt du repos et du coup d'œil. Ce n'est pas le lagon de Ko Mae Ko, mais ça ne manque pas de charme. Le bord du cratère et l'entonnoir tout boisés, un bouquet de séneçons géants pour la touche d'exotisme et la brume qui va et qui vient, un soleil timide qui perce de temps en temps, pas mal.

Ezra m'a fait préparer un gros pique-nique mais la plus grosse partie va aux porteurs qui n'ont qu'une bouteille d'eau pour tromper la faim. Je garde quand-même la barquette de fruits, miam.

C'est le moment de redescendre. Un petit bout pas trop difficile dans le pré jusqu'à la lisière, puis on attaque le raidillon dans la forêt. Je ne regrette pas d'avoir pris mes bâtons de rando: ça descend étonnamment bien, en plantant les bâtons et en sautant de flaque de boue en flaque de boue. Les autres avec les cannes officielles en bois galèrent un peu plus. La descente est interminable. Enfin on arrive au replat de tout à l'heure, Emma rassemble son groupe, une gorgée d'eau avant de continuer par le sentier en faible pente puis par les champs jusqu'à Kwamukecuru.

Pas plus qu'à la montée, on n'aura pas vu de petites ni de grosses bêtes à part quelques oiseaux. Juste quelques bouses de buffles, même pas de bouses d'éléphants.

William est là, changement de chemise et en route pour Kigali et d'autres aventures!

Détails pratiques

Toutes les activités dans la région sont très codifiées. On ne va voir les gorilles, singes etc., on ne visite la tombe de Dian Fossey ou on ne monte sur les volcans qu'en passant par les services du parc national: http://www.volcanoesnationalparkrwanda.com/

Il faut s'inscrire à l'avance pour aller voir les gorilles. Ce n'est pas une plaisanterie! Un mois est recommandé. Et puis c'est cher. 750 USD pour le permis. Mais comme tous les avis que j'ai trouvés, je confirme: ça vaut le coup.

Le Rwanda est un pays facile (bus de ligne, hôtels) mais il y a tout plein d'agences qui proposent un service d'accompagnement. J'ai fait affaire avec Gorilla Trek Africa http://www.rwandagorilla.com/ agence basée, surprise, en Ouganda mais ça ne change pas grand-chose. Service professionnel, organisation sans bavures. Ce n'est pas exactement donné, mais le rapport qualité-prix est honnête, et puis le Rwanda n'est pas une destination de tourisme spécialement bon marché. Gorilla Trek Africa propose aussi des arrangements plus longs.

Pour le Community walk, Jean est guide à la Volcanoes Opportunity Association, http://www.voavisitrwanda.com/, petite agence locale, entreprise qui mérite d'être encouragée.

En attendant de partir... et pour revivre ces moments

Un documentaire intéressant de National Geographic sur Dian Fossey: https://www.youtube.com/watch?v=e1CBVHZcz9E

Le film de Nature sur Titus le roi des gorilles: http://www.pbs.org/wnet/nature/the-gorilla-king-video-full-episode/5377/

Gorilles dans la brume: https://www.amazon.com/dp/061808360X/ref=pd_lpo_sbs_dp_ss_1/181-6335702-2029968?pf_rd_m=ATVPDKIKX0DER&pf_rd_s=lpo-top-stripe-1&pf_rd_r=7QTDRK78CAV0SVG9YJJX&pf_rd_t=201&pf_rd_p=1944687642&pf_rd_i=0783233523 et http://www.imdb.com/title/tt0095243/

Equipement pour aller voir les gorilles

Je n'ai pas regretté mes chaussures de montagne (sentiers boueux, facilement glissants) ni mes guêtres, même si on n'a pas eu d'attaques de fourmis: les orties et autres plantes piquantes attaquent même à travers les vêtements. Pour la même raison, c'est une bonne idée de mettre une chemise à manches longues et de prendre une veste de rando (légère) et des gants.

Pour les photos, un reflex, absolument: la lumière n'est pas très bonne, il faut un bon capteur. Pas la peine de s'encombrer avec un gros téléobjectif, les petites focales suffisent.

Là en juin, on était en saison sèche froide, pas de moustiques.

Les bâtons ne servent pas à grand-chose pour aller voir les gorilles, mais sont bien utiles pour monter au mont Bisoke... et surtout pour en redescendre!

Pourboires au Rwanda

Deteuf écrivait, le pourboire est un facultatif catégorique ; on a le droit de ne pas donner de pourboire ; on n'en a pas la liberté. Au Rwanda comme dans toute l'Afrique anglophone, c'est très codifié, et puis ça fait partie de la rémunération du travail. Les montants suivants semblent être une bonne base, à majorer si le service sort du minimum syndical.

Restaurants: environ 3-5%. Lodges et hôtels: 3 à 5 USD par personne pour un séjour de 1 à 3 jours. Chauffeur-guide: 10 à 20 USD par jour par personne. Chef ranger du parc national: 10 USD par personne. Porteurs d'hôtels / lodges: 1 à 2 USD par personne par séjour.

Le tarif de porteur, c'est 10 USD pour la promenade... pas une profession d'avenir. Ne pas oublier d'ajouter un pourboire.

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